Donald Trump sur le Bitcoin et les Cryptos : Réveil américain et la nouvelle donne financière
Avec Donald Trump, l'Amérique va devenir un hub central sur les cryptos avec BlackRock qui sera le principal marionnettiste.
Il est clair que les États-Unis étaient dans une espèce de catatonie, dirigé par un cadavre automate et une poupée laide au rire de crécelle. Cette période morose sous Biden a vu la dette américaine exploser à des niveaux historiques, atteignant les 34 000 milliards de dollars début 2024, soit une augmentation vertigineuse de 40% par rapport à 2020. L'administration démocrate, engloutie dans sa bureaucratie kafkaïenne, a réussi l'exploit de faire stagner l'innovation financière tout en imprimant de la monnaie comme jamais - plus de 6 000 milliards de dollars en trois ans.
Tous les acteurs étaient simplement comme des graines en état de germer dans ce désert de la médiocrité. Et quelle germination ! La victoire de Trump a boosté les marchés financiers, avec le Dow Jones franchissant les 40 000 points dès l'annonce des résultats, une hausse de 12% en à peine deux semaines. Mais c'est surtout le marché des cryptos qui a explosé. Alors que le Bitcoin dévissait depuis des mois, il a franchi la barre des 81 000 dollars puisque Trump veut que l'Amérique joue un rôle central dans les monnaies numériques. Avec un Congrès qui vire au rouge écarlate (312 sièges républicains contre 226 démocrates), on va avoir des législateurs pro-cryptos qui préparent déjà plus de 14 projets de loi pour faciliter l'adoption massive des cryptomonnaies.
La révolution silencieuse des Stablecoins
Toutefois, dans le monde qui vient, ce n'est pas le Bitcoin qui va régner, mais les Stablecoins. Le succès foudroyant et incontestable de l'USDT (Tether) parle de lui-même : une capitalisation dépassant les 100 milliards de dollars en 2024, des volumes quotidiens moyens de 90 milliards de dollars, soit plus que le PIB journalier de nombreux pays européens. Cette dominance a incité la Chine et l'Inde à créer leur propre jeton. Le e-CNY chinois compte déjà 350 millions d'utilisateurs actifs et traite plus de 35 milliards de transactions par mois, tandis que l'e-Rupee indien, lancé plus récemment, conquiert rapidement son marché avec 50 millions d'adoptants en six mois.
Ces nouveaux tokens nationaux profitent de l'avantage d'un taux stable tout en utilisant des protocoles de transfert révolutionnaires comme Hyperledger Fabric en Chine et UPI 2.0 en Inde, réduisant les commissions à moins de 0,001% par transaction. Et contrairement à ce qu'on pense, l'USDT n'est pas contrôlé par les États-Unis puisque l'entreprise se base à Hong-Kong. En 2023, Tether a réalisé un bénéfice net de 12,2 milliards de dollars, surpassant les 9,7 milliards de BlackRock, une première historique qui en dit long sur le changement de paradigme en cours.
BlackRock : le mastodonte qui veut tout révolutionner
Et quand on parle du loup, BlackRock a son propre agenda sur les cryptos et c'est pour ça que Larry Fink, son président, s'est montré extatique face à la victoire de Trump. Selon Rybar, dont les analyses sont suivies par plus de 2 millions d'abonnés sur Telegram, BlackRock veut créer une bourse de cryptos au Texas pour décapiter définitivement Wall Street qu'il juge trop archaïque et lent. Le projet, estimé à 15 milliards de dollars, prévoit la construction d'un complexe ultra-moderne à Austin, employant plus de 5 000 personnes et capable de traiter 1 million de transactions par seconde.
Cette révolution texane n'est pas anodine : l'État produit 32% de l'énergie éolienne américaine et dispose d'une législation particulièrement favorable aux cryptos depuis le Texas Virtual Currency Bill de 2021. BlackRock, qui gère déjà plus de 10 000 milliards de dollars d'actifs (soit l'équivalent du PIB combiné de l'Allemagne, la France et l'Italie), pourrait ainsi contrôler une grande partie des flux financiers du futur.
En sachant qu'il est à l'avant-garde sur les ETF de Bitcoin (qui sont une merde) avec plus de 3,5 milliards de dollars d'actifs sous gestion en à peine deux mois, Trump va faciliter cette transition financière vers le Texas.
Les implications géopolitiques
Cette réorganisation du paysage financier américain a des répercussions mondiales. La SEC, sous la nouvelle administration, a déjà assoupli 23 règlements majeurs, permettant une plus grande flexibilité dans les investissements crypto. L'Europe, toujours à la traîne avec sa réglementation MiCA, risque de perdre définitivement le train de l'innovation financière. La City londonienne, qui espérait profiter du Brexit pour devenir un hub crypto, se retrouve dépassée par la rapidité des développements américains.
Les données parlent d'elles-mêmes : en 2023, les États-Unis représentaient 42 % des transactions crypto mondiales. Avec les réformes attendues sous Trump et l'infrastructure massive prévue au Texas, ce chiffre pourrait atteindre 60 % dès 2025. La Chine, malgré son avance technologique sur les CBDC (Central Bank Digital Currencies), voit son influence diminuer face à cette nouvelle configuration américaine qui combine puissance financière traditionnelle et innovation crypto.